Le Laboratoire d’Aérologie co-récipiendaire du prix Bull Fourier 2014 !

Le 21 Janvier 2015, le deuxième prix Bull Fourier a été attribué à l’équipe composée de Jean Baptiste Filippi, chargé de recherche au CNRS à l’Université de Corse ; Frédéric Bosseur, Ingénieur de Recherche CNRS à l’Université de Corse ; Christine Lac, Ingénieur en chef des Ponts, des Eaux et des Forêts au CNRM à Météo-France, Toulouse ; Céline Mari, Directrice de recherche au CNRS à l’Université de Toulouse.

Ce prix récompense les travaux réalisés sur la simulation d’incendies de forêts visant à améliorer la sécurité des personnes et des biens.

Les simulations effectuées par l’équipe de l’Université de Corse permettent de prendre en compte pour la première fois au monde les interactions entre la dynamique de la propagation de l’incendie (demandant une résolution de 5 m) et l’atmosphère, décrite de la micro (50 m) à la méso (2400 m) échelle. En utilisant les données d’un feu qui a ravagé en juillet 2009 plus de 6000 hectares de forêt à Aullène en Corse, ces phénomènes complexes ont été simulés sur les supercalculateurs mis à la disposition de la communauté scientifique par GENCI, ouvrant des perspectives sur la prévision de la dynamique des flammes, de la micro‐météorologie au voisinage de l’incendie, de la composition et du transport des panaches de fumées et leur influence sur l’atmosphère.

Ces travaux ont pu être réalisés grâce au couplage entre le modèle de propagation des incendies ForeFire et le modèle atmosphérique Méso-NH, couplage réalisé dans le cadre du projet ANR-COSINUS IDEA.

Coté Laboratoire d’Aérologie, la réussite du projet doit beaucoup à l’expertise de l’équipe de développement du modèle Méso-NH et en particulier à Juan Escobar, ingénieur de recherche au CNRS, expert en calcul intensif.

Plus d'actualités

Observation à haute résolution de « sprites » au-dessus d’un orage méditerranéen

La caméra rapide du LAERO a observé dans le Lauragais des sprites à 100 images/seconde dans la nuit du 7 au 8 novembre 2024.

L’empreinte carbone des labos de l’OMP dominée par les infrastructures de recherche

Un article a estimé l’empreinte carbone de l’OMP entre 10 et 30 tonnes équivalent cO2 par employé. Elle est dominée par les infrastructures de recherche.

Une sonde pour prédire les orages

https://exploreur.univ-toulouse.fr/une-sonde-pour-predire-les-orages Contact: Serge Soula (serge.soula@aero.obs-mip.fr)

Rechercher