Les impacts climatiques des aérosols sur la durée de vie des nuages sont faibles / Aerosol-cloud lifetime climate impacts are weak
Les impacts climatiques des aérosols sur la durée de vie des nuages sont faibles Résumé: Les activités anthropiques influencent le climat terrestre en émettant des gaz à effet de serre ainsi que des particules d’aérosols et leurs précurseurs. Les impacts des aérosols sur le climat sont très incertains, lié principalement à la difficulté de quantifier leurs influences sur les propriétés des nuages. Les observations satellitaires révèlent qu’en 2014-2015, une fissure volcanique localisée en Islande dans la région d’Holuhraun dégaza des quantités colossales de dioxyde de souffre conduisant à remplacer des nuages relativement propres par des nuages pollués de plus grande réflectivité. Nous comparons ici les résultats de plusieurs modèles de climat représentatifs de l’état de l’art et nous montrons que la moitié d’entre eux échoue à représenter à la fois la perturbation observée du rayon effectif des gouttelettes nuageuses, ainsi que la perturbation négligeable du contenu intégré en eau liquide nuageuse. Les modèles représentant correctement l’événement suggèrent un forçage radiatif effectif global d’environ -0.2 W/m2 pour la durée de l’étude. Nous concluons qu’en dehors de l’impact des aérosols sur le rayon effectif des gouttelettes nuageuses, les interactions aérosols-nuages sont minimes, conduisant à une réduction des incertitudes dans les projections du climat futur.
Mankind influences climate through emissions of both greenhouse gases and aerosols/aerosol precursors. Aerosol-climate impacts are highly uncertain owing primarily to their poorly quantified influence on cloud properties. Satellite observations show that during 2014-2015, a volcanic fissure eruption in Iceland emitted huge quantities of sulphur dioxide resulting in relatively pristine clouds being replaced by polluted clouds of higher reflectivity. Here we compare results from different state-of-the-art climate models and show that half fail to represent both the observed perturbation to cloud droplet effective radius and the negligible perturbation to cloud liquid water path. The models that perform well suggest a global mean effective radiative forcing of around -0.2Wm-2 for the time period of investigation. We conclude that aerosol-cloud interactions beyond the impact on cloud effective radius are small leading to a reduction in uncertainty in climate predictions.